Côte d'Ivoire. Un voyage vers ma patrie. Je n'y ai pas été depuis quelques années, cette magnifique terre. Explorer les changements de mentalité en Côte d'Ivoire et découvrir de nouvelles idées créatives. Admirer le fait que les femmes du pays changent constamment. Prendre de nouvelles scènes en dehors de la capitale pour la beauté et le folklore du pays. Voir que les femmes osent davantage, affirment leurs personnalités, leurs passions, leur sexualité, leur corps ainsi que leur spiritualité. Une série qui s'annonce riche et pleine de trésors sur ce que deviennent les femmes africaines. Capturez l'image d'une manière plus intime et caractéristique pour laisser le lecteur rever à travers les moments, les couleur, les gestes et les expressions. O'houro signifie "maison" dans ma langue paternel l'Agni.
Cette collection est un souvenir et une continuation de ce que le pays est en train de devenir à mesure qu'il se soucie davantage de l'identité, de la sexualité, de l'autonomisation et de la glorification globale de la renaissance d'une l'aube africaine.
Le soleil définit notre terre de plusieurs manières. travailler avec ou contre le soleil était une exploration créative, une nouvelle façon d'exploiter la beauté du soleil. L'avoir reflété derrière comme une oriole ou lui faire face comme un miroir. La beauté de notre peau, nos cheveux et notre maniérisme sont étroitement liés au soleil. Pendant qu'il nous regenere et souligne nos traits, nous ne prenons pas pour acquis la chaleur de cette étoile. La photographie, c'est dessiner avec la lumière et cette lumière nous apporte des couleurs ou de nombreuses nuances, des nuances que nous incluons dans nos vêtements, notre maquillage, nos cheveux et notre esthétique. Se concentrer sur la capture de la lumière naturelle avec peu ou pas d'outils artificiels a révélé une beauté pure que je ne pouvais pas voir auparavant et à partir de cela, ajouter la mienne. Capturer ce que mes yeux ont vu et mon âme a imaginé.
une pièce solaire brille en nous.
Notre cutlure est vivante et dynamique. Elle change, s'adapte et évolue constamment. Nous créons notre propre culture avec l'ancien aussi bien avec le nouveau. De matièriaux, textile, karité et tant d'autres que nous exploitons pour créer une nouvelle ère pour la culture ivoirienne.
De nouvelles marques, entreprises et pratiques qui sont toutes le reflet de ce que nous accomplissons. Un hommage et une contribution.
L'Afrique vit
Donner un nouveau souffle à nos cultures et traditions. Ne soyons pas liés par des pratiques obsolètes et immuables. Nous nous sommes retrouvés blessés, exclus et séparés de nos communautés parce que nous ne voulons pas suivre d'anciennes normes.
C'est nous qui faisons la culture et nous qui dynamisons la tradition. Créons de nouvelles pratiques, créons de nouvelles traditions et accueillons de nouvelles cultures pour nous-mêmes.
Au fur et à mesure que nous grandissons dans une communauté, nous embrassons notre véritable identité indépendamment des normes sociales. Être notre vrai soi.
Créer, c'est défier. Défier l'image normative de la societe, d'être africain, d'être femme, d'être... . Nous sommes souvent condamnés à penser en collectif même ce collectif est contre nous. Nous donner aussi l'opportunité de profiter de nous-mêmes, de notre unicité et de nourrir nos rêves ou creer de la place pour notre propre pensée.
créer une culture inclusive pour tous. Pour TOUS les Ivoiriens et Ivoiriennes
J'apprecie le point de vue de notre génération sur la religion et la spiritualité. Prendre du recul par rapport aux conventions, normes et vision séculaires. Nous nous affranchissons de la culpabilité et de la honte de la religion pour créer notre lien unique avec le royaume spirituel et le divin. Utiliser les outils qui nous ont été laissés pour nous connecter exclusivement et pour répondre à l'appel. À ce moment là. Nous fabriquons les outils de notre propre transcendance. Fabriquez vos propres outils
« LE SYMBOLE
Mon père en parle souvent, avec beaucoup d’amertume.
Cet horrible objet représentait la honte du dialecte et de la langue maternelle au sein de l’école. Il était attribué à l’écolier qui osait parler sa langue maternelle au sein de l’école . Ce dernier s’en débarrassait en le remettant à un autre écolier qui avait commis le même forfait. À la fin de journée, celui qui détenait le symbole, subissait une punition supplémentaire.
Ce système amenait les enfants à se dénoncer entre eux. Ceux qui se retrouvaient avec le symbole étaient raillés, brimés et exclus par leurs camarades.
Fabriqué à l’aide de débris d’objets ( ficelle usagée), de restes et d’ossements d’animaux ( crâne de singe, coquille d’escargot, bourse de vache…); Le symbole n’a pas simplement contraint les écoliers de l’époque coloniale à parler couramment le français, il a créé un complexe de la langue maternelle vis à vis de la langue du colonisateur.  »
Texte de Julie Kouassi
Ces symbole ne sont certe plus visible mais reste present dans notre esprit. Autant que nous renion ce qui est reelement a nous, ce qui est de notre identite, notre patrimoine et matrimoine. N'ayons plus cette honte d'exprime les marqueur de nos orgines et de la fierte que nous portons a l'egard de notre tresor culturel.
Le corps. Au cours de mon travail passionné, le corps a été mon expérience la plus enrichissante. Le corps porte un message, le corps porte l'histoire et les recits. A travers le corps, les femmes peuvent partager leur véritable existence. En lisant au fil de leurs courbes l'histoire de notre pays, le récit de leur voyage. Dans cet état apparent de vulnérabilité, elles sont plus fortes qu'elles ne l'imaginent. Renaissant des cendres de leur traumatisme, réclamant leur précieux corps, reconnaissant leur beauté infinie.
Ce voyage au pays n'était pas des vacances. C'était une retraite, un voyage d'exploration vers la terre d'où mon âme est originaire. Y etre est toujours un plaisir, c'est pourquoi partir est un moment si terrible. J'ai réalisé que c'est là que se trouve ma véritable source d'inspiration. L'énergie qui coule du sol à travers mon âme et m'embrasse comme le véritable enfant que je suis.

----- Fin----
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