Avant que je vous parle de comment je suis tombé amoureux des femmes africaines, je dois d’abord parler de comment je suis tombé amoureux de la culture africaine. 
      J’ai grandi dans un environnement majoritairement européen pendant la majeure partie de ma vie, j’ai été exposé uniquement à la perception européenne de la culture et de la vie avec très peu compréhension et moins d’intérêt sur mon propre patrimoine. Et pour être franc je n’estimais pas important d’en savoir plus parce que je me sentais suffisamment épanouie d’avoir seulement ce qui semblait être une culture internationale et occidentale. J’avais une préférence exclusive pour les femmes européennes, surtout pour leur esthétique mais en particulier parce que je n’avais pas suffisamment d’exemple africain dans mon école.
     Durant mon retour en Côte d’Ivoire mon pays en 2010, la première année a été la plus difficile. En dehors du fait que j’étais complètement étranger dans mon propre pays, le pays traversait une période de crise politique qui a presque détruit la capitale. Guerre, mort, terreur régnaient causées par la politique. Cette crise a duré environ un mois ou deux avant de retrouver une sorte de stabilité. Aussi étrange que cela ne paraisse, j’ai commencé a aimer mon pays après la guerre. C’était peut-être l’esprit de convivialité ou la capacité de se reconstruire qui m’a séduit, mais je me sentais en sécurité. Je socialisais de mieux en mieux avec les gens, appris a m’adapter aux différences culturelles et être un citoyen de mon propre pays. Jusqu’à ce que je fasse la rencontre d’une femme. Son nom n’est pas si important mais elle m’a fait comprendre ce qu’il manquait à l’intérieur de moi. Mon patrimoine africain. Elle avait une façon d’exprimer et incarner la culture africaine d’une manière très divine. Mais réalisant ce manque dans ma vie je me sentais vide parce que j’étais analphabète quand il s’agissait de la culture africaine. Et j’étais misérable. J’ignorais l’histoire avant et après la colonisation, les artefacts, les langues, la signification des faits et gestes, l’importance des tissus et j’en passe. C’est alors que j’ai commencé à en apprendre plus sur mon pays et ma culture de toutes les manières possibles. Lecture, documentaires, films ect. Mais cela n’était pas assez, tellement de choses a prendre, tant de chemin a’ suivre.
      C’est au printemps de 2017, c’est que j’ai rencontré celle qui m’a non seulement montrée la lumière mais m’a donnée un chemin a suivre ou du moins un bon point de départ. Une autre femme africaine Dr Ichilé qui a enseignée un cours sur les femmes africaines et la diaspora. J’ai été un peu perturbé par son apparence quand elle arrivait en classe portant des bijoux africains autour de la taille par-dessus sa jupe longue, cheveux courts de style et autres. Ce qui était le plus fascinant, c’était sa manière d’enseigner. Pleine de vie, agitée et bien informée. Ses enseignements sur le corps africain et les femmes noires dans les médias sont ce qui m’a démontré que les femmes noires avaient besoin d’être aimée par des hommes noirs et vice versa. Mais cet amour a été pollué et détruit durant l’esclavage et la colonisation. L’amour africain a été perdu et la beauté noire a été endommagée. En tant que photographe, j’ai su alors que c’était ma mission de promouvoir et d’adorer les femmes noires dans leurs puissances et leurs splendeurs. Après ce cours, je me découvrais étant attiré uniquement aux femmes africaines, mais pas toute. Seulement celles qui incarnent et expriment la culture africaine. Je savais ce que j’aimais chez une femme. Je veux voir ma culture à travers les femmes pour que je puisse apprendre développer cette culture aussi en moi.
    je veux à travers la femme me sentir plus proche de mes origines, plus qu’un reflet une perfection face a moi. Quelqu’un que je peux côtoyer, socialiser, aimer et même épouser. Il y a une essence dans l’identité africaine, qu’il s’agisse des africains du continent mère d’Afrique, l’Amérique et les îles. Les couleurs, la musique, les langues, l’esthétique, la philosophie, l’affection, la passion. J’aime ma culture parce que c’est la racine de mes ancêtres, j’aime mon pays parce que j’y ai trouvé une maison et un refuge, j’aime mes croyances parce qu’elles m’ont données du réconfort. Les femmes africaines sont a mes yeux celles qui incarnent et préservent le patrimoine culturel africain. Elles construisent, elles créent et elles protègent. Mes professeurs, mes mères, mes reines et mes déesses. J’aime, je prie et je vénère les femmes africaines. Claire de peau, peau foncée, métisses, albinos, elles sont toutes de belles femmes africaines. Les médias peuvent essayer de me tromper et personnes ne peut tenter de polluer cette amour.
Pour moi, aimer nos femmes africaines est la meilleure façon d’aimer notre culture et notre patrimoine. Quand j’embrasse une femme africaine j’embrasse mon pays, ma terre, ma culture, mon passé, mon présent et mon avenir. Femmes africaines du monde et la diaspora,
Je vous aime.





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